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Le 10 décembre : Mission : être apôtre
           « Celui qui proclame que JĂ©sus est le Fils de Dieu,Â
Dieu demeure en lui, et lui en Dieu »          Â
Première Lettre de saint Jean, chapitre 4, verset 15.
Une lampe allumée n’est pas faite pour rester sous le boisseau, enfermée dans un placard. Elle est là pour être exposée. Comme une lumière dans la nuit, la Bonne Nouvelle est faite pour être annoncée à tous.
Alors que certains de mes frères meurent sous les coups de ceux qui voudraient les faire renoncer à leur foi en Christ, je suis hésitante à témoigner. Je n’ose pas. Je ne crains pourtant pas grand-chose, tout au plus de légers sarcasmes, si je déclare haut et fort que Dieu est amour et que Jésus est le chemin, la vérité et la vie.
Pourtant, je me dois d’offrir aux autres la possibilité de découvrir l’amour de Dieu. Y a-t-il un plus beau cadeau que de donner envie de Dieu, d’offrir cet amour ?
Notre foi est fragile, il faut en prendre soin comme une mère qui veille sur son enfant nouveau-né. C’est en la partageant qu’elle pourra grandir et s’affermir.
Comme Marie et Élisabeth découvrent en elles les naissances à venir, découvrons en chacun de nous l’étincelle divine. Accouchons de la Parole enfouie dans nos entrailles. Nous sommes comme des petits enfants à qui Dieu va ouvrir la bouche et donner la grâce d’offrir la parole à ceux qui ont soif.
Comme Marie et Élisabeth, osons nous abandonner à la fécondité de Dieu. Je dois, nous devons devenir apôtre du Christ et partir en mission.
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 le 8 dĂ©cembre : « Je te salue, comblĂ©e de grâce »          Â
Évangile selon saint Luc, chapitre 1, verset 28.
La femme se concentre sur elle-même et pose doucement la main sur son ventre, elle attend un enfant. Nous avons tous observé ou fait ce geste ; Marie aussi.
Comme elle, appréhendons le monde par l’intérieur ; concentrons notre attention sur ce qui s’éveille en nous. Dieu se fait tout petit, s’adaptant au moindre espace qu’on veut bien Lui laisser et Il se met à y vivre, la greffe prend. Comme la future mère qui sent en elle les frémissements d’une vie qui commence, guettons le changement qui s’opère en nous. Soyons à l’affût du moindre mouvement.
Ces mouvements sont à chaque fois un trouble, un retournement. Nous réalisons avec étonnement et émotion qu’ils sont à la fois nôtres et autres, en interdépendance. Nous n’en sommes pas seuls maîtres.
C’est une vie qui dépend de nous et qui pourtant a aussi sa vie propre : Dieu est là , Il agit. Il s’incarne en nous. Cela nous transforme. Et si Dieu descendait en nous pour nous donner part à sa divinité ?
Savourer ces instants et exploser de joie, de cette joie intérieure qui transparaît et qui rayonne. Barbotons dans ce bénitier dans lequel nous sommes tombés et apprenons à nager et à découvrir la profondeur d’une vie spirituelle. La vie acquiert une autre dimension qui nous entraîne à dire ces quelques mots que Jésus nous a confiés : « Notre Père, qui es aux cieux… » * Ils sont si doux à prononcer. S’instaure alors une conversation intime avec Celui qui nous habite.
* Évangile selon saint Matthieu, chapitre 6, verset 9.
Méditation de Catherine Motte
Avent dans la Ville
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ainsiÂ
Il est important dans le monde qui est le notre aujourd'hui de retrouver la source de vie qui coule en nous. Ne cherchons pas Dieu là où il n'est pas, mais accueillons le là où il désire demeurer, au plus intime de nous mêmes.
Marie nous a entrouvert la porte, Seigneur aide nous à faire ce voyage intérieur. Un voyage au plus intime de nous mêmes. Un continent à explorer. Un continent à admirer.